Y a quelqu'un qui passe et qui tousse... devant mon open space. Mr R a roulé son truc dans les toilettes. Le monde du travail me montre a nouveau son ingratitude. je ne devrais pas me vexer pour si peu car tant qu'on me fait pas un deuxième trou du cul, ça me va. Je manque à mes obligations. je dois être un gros con pour les autres. je déménage sous peu, avec peine, sans regret. j'ai peints les murs fait deux trois cartons. J'ai envie de baisser avec n'importe qui pourvu qu'il y pas d'obligations. je n'ai pas envie de publier ce post de merde. il est 17h15 je devrais déjà être parti. je passerais bien sous une échelle pour voir.

Cette réalité n'est pas la mienne, je suis d'ailleurs, d'une autre réalité qui se joue dans une autre vie.
Herbert Quain qui n'existe pas, disait les traits essentiels de tout jeu sont la symétrie, les lois arbitraires et l'ennui.
J'en déduis que la vie est un jeu.

Il y a c'est a craindre une machination qui me pousse à l'envie. les mots viennent ensuite pour justifier. je ne baise surement pas assez pour etre sain. j'ai toujours des comptes à regler avec la vie. des fois je m'imagine mourir sans avoir rien résolu. je sais que je peux tricher pourtant. ce qui ne te tue pas te laisse pour mort. Dans un monde meileur je suis quelqu'un de bien. ici bas quelque chose m'echappe encore. je vaux pas mieux qu'un mamifère. un ventre vide n'a pas de coeur.

cette alternative ne ressoud pas toutes les contradictions mais elle offre une possibilité différente d'exister.