• De tout les mots du petit Larousse, il n'en est pas un autre qui définisse mieux mes 20 premières années. Sur les quelques 60 000 mots qu'il comporte, c'est pas glorieux, j'avoue.
    la question que je me suis posée le jour ou je m'en suis rendu compte, fut - depuis quand ? Apres réflexion, une évidence s'impose : je me suis toujours masturbé. j'exagère, je sais, mais
    c'est ma façon a moi d'être honnête. la deuxième question fut - et les autres ? ce qui sous entend, suis je normal ? mais est on normal juste parce qu'on fait comme les autres, j'en doute.
    Peu de personne avoue car qui dit aveu dit faute, personne ne s'en vante en tout cas car la masturbation n'est guerre valorisante mais plutôt associé à une image de frustration, de boutons, de lunettes a double foyer, de solitude, de crampes (pour certains), de développement musculaire dissymétrique, en gros rien de poétique. il n'est pas de pire preuve d'amour quand tu as 15 ans que de dire à une fille : - Hier soir, je me suis branlé en pensant a toi .
    et pourtant, a bien y réfléchir ...
    Quand je dis « toujours », c'est aussi parce que l'enfant en bas age pratique la masturbation de façon instinctive, je vous apprends rien, il découvre son corps et s'attarde la ou il a du plaisir,
    si jeune et déjà si malin... On parleras plutôt de tripotage pour ne pas choqué mémé.
    Revenons en à moi.
    En ce qui me concerne, je me souviens en classe de cm2, de quatre garçons qui a l'initiative du plus "en avance" parle de la branlette. les questions fusent : - mais comment ? - mais qui ? et dans quel but ? les réponses tombent - ben avec la main, comme avec une pompe a vélo, tu vois ? - ben les garçons - pour avoir du plaisir, pardi ! les bouches béent (chercher pas ca n'existe pas j'invente) parmi eux l'un fait l'étonné et pourtant dans la boite close qui lui sert de crane et ou loge son Moi peu profond, il réalise a ce moment la qu'il n'est donc pas un extra terrestre ni un mutant comme les super héros de Strange dont le pouvoir est de se donner du plaisir à volonté (ce qui en soit est mieux que de grimper au mur non ?). Cet enfant c'est moi, je croyais, cela parait un peu bête aujourd'hui être l'heureuse victime d'une malformation. j'étais à des années lumières de me douter que c'était pareil pour tout le monde. rassuré, un peu - déçu, presque. j'avais donc découvert seul, l'auto sexualité et je découvrais malgré moi que j'en étais pas l'inventeur. Grandir, c'est se décevoir.
    J'ai lu il n'y a pas si longtemps que la masturbation est à l'instar de la cigarette, la tétine, le balancement, la télévision etc.., un mécanisme de soulagement, d'évacuation du stress. Donc l'enfant stressé et comprenez le y a de quoi, la vie est dure, le monde est grand, la foret est pleine de loups, les sorcières croquent les pommes empoisonnées, fruit défendu du péché originel, l'enfant je disais, se soulage comme il peut, avec la main. C'était mon cas - de la main droite pour être précis.
    je me souviens qu'a l'école pendant des contrôles ou sous la peur d'être interrogé oralement devant toute la classe, dans des situations de tension intense donc, je me pinçais le gland obstinément, ce qui me plongeais dans les profondeurs abyssales d'un plaisir obscur, sous marin - il me plais a croire que le simple fait de me toucher alors me donnait plus de plaisir que de jouir aujourd'hui c'est dire si le temps embellie les images en les rendant moins nettes, moins vraies - jusqu'à l'orgasme, puisqu'il faut bien en jouir de ce plaisir invincible, mon dieu, je donnerais un poumon, je me l'arracherais moi même pour revivre une telle jouissance.
    Voila donc l'enfant que j'étais, innocent, protégé et heureux, avec la clé du bonheur dans ma culotte, au fond bien au chaud.
    A quatre heures et demi ce jour là sonnait donc la fin de l'école et celle de mon innocence, j'avais un nom pour mon péché et une raison à mon vice : les femmes, puisque depuis quelques temps déjà je conjuguais mon plaisir solitaire au plus que parfait des pages de lingeries des catalogues La redoute et autres 3suisses.
    Pendant bien longtemps, je fus autant attiré par les formes généreuses, les fesses rondes, les seins exagérément gros et le noir profond des ces entre cuisses mystérieuses qu' effrayé par les sexes rasés, les intérieurs au rose clair chirurgical, les queues gonflés et difformes, par la visions ne serait ce que de l'acte sexuel lui même. L'objet de mon désir était moins que la femme : son corps - Temple inviolable - le purgatoire ou brûle aujourd'hui encore les cendres de mon âme - longtemps je suis resté puceau.
    De la masturbation dont il s'agit coule de source la question du sperme bien sur. La aussi un grand merci a l'éducation nationale puisque c'est au collège, dans la cour de récré après avoir joué au foot que S un garçon lui aussi " en avance "(a cet age la pour être en avance il suffit d'être en retard, de redoubler donc) me pose la question :
    - t'as du sperme toi ? - euh... du quoi ? ...ah pour faire les bébés... - ben quand tu te branles, t'as du sperme ? - euh ... non ... et la, hop cours de science Nat improvisé : - tu vas voir un jour, ca va venir comme ca, tu te branles comme d'hab mais la oups .. t'as du sperme (pas étonnant, depuis le temps que je pompe ...) et ca fait mal ... - ca fait mal ? mon dieu...
    Et bien pas beaucoup plus tard, la même année, seul a la maison je me branlais gentiment après la fin de goldorack et avant que ma mère ne rentre et la au moment de jouir, non pas oups ! comme me l'avais dis S mais splach ! surpris non pas de douleur mais par le jet et par l'odeur. Problématique comme évolution - ca mouille - ca colle - ca pue. Au bout du compte, je jouis donc j'essuie. Quelle découverte ! un petit jet pour l'homme un grand bond pour les ventes de papier mouchoir.
    Avec l'age, l'envie se fait plus forte, rien ne soulage que temporairement, comme souffler sur un feu pour l'éteindre, une faim sans satiété. L'envie vous empêche de dormir sans qu'on la tue. Mais dans l'intimité d'une chambre partagée il n'y a que sous les draps que la bête trouve le repos après l'agonie et avoir crachée son sang blanc épais qui tache les draps jusqu'au matelas. Ma mère dans sa coupable et silencieuse complicité les changeait mes draps sans rien dire ni bien ni mal me laissant seul face au néant, à cet incompréhensible tourment. Mon père ne pouvait pas ne pas savoir, peut être les mots qui lui manquaient alors me font défaut aujourd'hui pour lui exprimer ma rancune. Je n'avais pas besoin de réponse, un geste aurait suffit. Mais je ne peux pas en vouloir a celui qui n'a pas eu de père de ne pas avoir su en être un.
    C'est donc seul, sans soutien que je n'ai pas su faire face à ce qui est normal, ce qui n'est pas sale, ce qui construit et qui moi m'a déstructuré.
    Je me souviens, je ne sais plus quand exactement, plus assez jeune sans doute pour être épargné par la honte, avoir volé un magazine érotique, Penthouse je crois, dans une librairie, je me souviens même en avoir acheté un et volé un autre, plus cochon celui là. Ce fut mon seul délit à caractère sexuel, je revois la libraire me tapant dans le dos en pleine rue, jamais je n'ai jamais couru aussi vite. Je porte encore en moi cette culpabilité alors qu'il y a prescription sans doute.
    Je me souviens la encore mais beaucoup plus jeune, avant même les images aussi rares que précieuses, de ces deux poupées, modèles réduits de femme à l'image des Barbies mais d'environ 50 cm, l'une blonde, l'autre brune, la blonde avait une tunique rose, bleue pour la brune, je me revois les déshabillées doucement chacune, découvrant peu a peu leur peau d'une douceur exquise mais dont la dureté et le froid me glace encore le sang. Quand ma main se tend vers une femme aujourd'hui c'est un peu de leur plastique que je m'attends à toucher.

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  • J'ai dit non à mlle A. y a pas de raison.
    elle ira manger toute seule.
    aujourd'hui j'fais ce que j'veux nan !

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  • Au départ, quand j'ai rencontré Mlle A, tous les éléments étaient réunis pour une belle histoire. Et ce, des le premier "café-pause-cigarette" ou nous n'avions aucune raison de nous retrouver ensemble,si bien sur je n'avais pas pris la peine (et mon courage à deux mains par la même occasion) de l'inviter. je suis comme ca moi, dragueur en milieu professionnel, tel un pecheur à la ligne, il faut savoir se mouiller.
    Nous voila donc a discuter de rien vu qu'on se connait pas mais à rire déjà, et chose rare à rire ensemble. D'habitude, c'est vrai, JE fais rire ou du moins j'essaye, ce qui me vaut des "t'es trop con toi" quand la fille ne rit pas ou n'ose pas.(ben oui, c'est trop con elle va pas rire quand même ?)
    Mais elle a du charme Mlle A et un mec aussi, alors ca tombe bien et pas dans l'oreille d'un sourd puisque je suis moi meme la propriété exclusive d'une femme trompée.
    Pas d'histoire d'amour donc - ca raye.
    Mes intentions, soyons d'une objectivité relative, étaient  honnêtes: juste une aventure, histoire de remplir le sac troué de mon besoin d'affection.En ce qui la concerne elle, je ne saurais trop quoi dire. Fidèle puisqu'elle le dit, amoureuse aussi, de l'homme de sa vie qui plus est. Toujours  est il qu' après une période de résistance et quelques refus pour ne pas que je la juge "facile", nous sommes tombés d'accord sur l'idée légère comme le voile immaculé de l'innocence, de profiter du présent comme il vient, de ne pas se poser de question, et autre CARPE DIEM déculpabilisant.
    Une histoire de cul donc - ca rapproche.
    les choses ont elles changées depuis ?
    Veut elle toujours juste se taper un mec qui lui plait ?; pour son beau cul (dixit l'innocente); pour trompée l'ennuie et par la meme, un homme trop occupé à réussir sa vie, puis rentrer dans le rang et vieillir bien sagement jusqu'au prochain écart ?M'envisage t elle encore comme des vacances à la mer au mois d'août: Chaleur, détente et bonne humeur avec le sel de mes baiser en guise de méditerranée ? Ou bien a son insu l'amour a t il peu a peu inondé son cœur érodant le mur de fondation de ces certitudes amoureuses ?
    On avait dit pas d'amour - ca complique.
    C
    ependant il est un age ou plutôt que d'aimer "fou" ou choisit d'aimer "sûr". Investir dans la pierre disait nos grands pères. (le rapport?). Bien sur, je l'ai déjà prise en flagrant délit de sentiments mais elle sait se tenir, se contenter.  Et moi ? clandestin échoué sur ses cotes, je m'y plais encore sur sa terre d'exil ? sans papier, sans légitimité, avec le mal du pays en prime. Partir c'est mourir un peu et je meurs a chaque fois que je quitte C pour la rejoindre. Seulement voyer vous, a jouer les amoureux transits, on finit par se croire " king of the world" a l'avant d'un paquebot dont on sait par avance qu'il finira par le fond. Mais ne faut il pas aller au fond - des choses justement comme disaient nos grand pères ? les eaux froides de la fin de l'histoire n'emporteront qu'un des deux amants parce qu'en amour y a toujours UN perdant si j'en crois un vieux poète ibérique chanteur a ses heures et fin limiers. 

    je me revois 10 ans plutôt avec I, après 1 an d'amour passion, a un arrêt de bus elle me dit: " un jour ou l'autre il nous faudra bien rentrer dans la ronde et je ne sais pas pour toi mais le temps est venu pour moi". c'est depuis ce jour que j'ai compris que l'amour est une histoire qu'on commence a deux et qui se finit seul. un arrêt de bus nommé désillusion.
    Je sens encore sous la pluie fine ses baisers langoureux, guettant à chaque fois, lequel de nous deux se détacherait le premier et ce n'était jamais moi.

    Mlle A, je sais qu'elle ne franchirait jamais la ligne blanche que j'ai pourtant moi meme tracée pour l'empêcher de me doubler, mais je suis pris de vitesse, c'est elle qui est loin devant.Les fois ou répondant a son portable a celui sensé etre dans cette farce, le dindon , elle lui dit "je t aime", "a ce soir" ou "tu me manques", comme si je n'étais pas la, j'en rougis à sa place, et l'instant d'après elle m'embrasse. j'ai du mal a partager l'affiche et encore plus a jouer les seconds rôles. Pourtant j'ai jamais pu quitter la salle avant la fin du film, la peur de déranger peut etre ...

    Aujourd'hui son bonheur m'énerve presque, sa facon de gérer la situation, de me mettre dans une boite avec une étiquette "aventure amoureuse clandestine - conserver a l'abri de la lumière". La belle image : elle au centre, avec son ventre promesse de bonheur à venir, son homme et ses 4000E par mois et derrière eux la belle maison achetée à crédit sur 20 ans (un amour sûr je vous le disais). Et moi ? dans la penderie ? sous leur lit ? plutot que dans celui de celle qui m'aime encore malgré mes mensonges et qui veut croire qu'il n'est pas trop tard. A ses questions, je devine l'amour et je comprends que je n'en suis pas digne.

    j'ai l'air un peu amer c'est vrai mais les jours de pluie seulement, ces jours la, j'ai juste envie de franchir la ligne pour voir jusqu'ou mlle A irait et avec qui.

     


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  • Le regard n'est pas innocent

    C'est ce qu'elle m'a dit Mlle M.
    mais je.... enfin ...bon ...c'est pas comme si je ...a...adieu ... ? ? ?
    voilà comment ça s'est fini.
    C'est triste hein ?
    comment ça ? pas très clair ?
    peut être, mais fallait être la ...
    Bon ok, retour arrière rapide - rebobinnage de la bande jusqu'au début de la scène.

    cela fait bien un quart d'heure qu'on est assis qu'elle me parle du livre que je lui est offert que c'est très beau, elle me lit les passages qu'elle a aimé, elle me dit :
    tu es un peu torturé comme mec toi hein ? je suis sensé répondre quoi à ça moi ?
    ben je lui explique que comme tout le monde j'ai connu des moments difficiles je souris, pas convaincu, je la regarde, elle me plait, difficiles oui enfin pas tant que ça mais bon si c'est ce qu'elle veut entendre...
    en gros faut bien ... ah bon tu as aussi eu des soucis ...un garçon ..aimer longtemps et puis un jour plus ... ah mais tu crois en l'amour le vrai avec un grand A (comme dans Arnaque ?)
    comme tes parents ... toujours ensemble ... fidélité ... et moi ?
    moi ...ben moi je suis resté longtemps dans l'amour avec un grand A et puis de A on est passé par le C de crise, puis E (longtemps le E) de Embrouille, de Engueulade et de Enfer aussi puis le grand F de fin (ouf). Depuis ben je suis avec quelqu'un mais ...
    ah tu t'en doutais .. tu n'es pas conne ah ? ... ben tu m'as pas posé la question en fait hein ? j'allais pas dire bonjour je suis R et je suis en couple ... gagné du temps oui en effet ...
    STOP - arrêt sur image - pause
    Explication de texte :
    Mlle M travaille dans une petite librairie en fait pas loin de la ou je travaille.
    La première fois que je l'ai vu j'étais avec Mlle A je m'en souviens très bien. Elle m'a plu immédiatement, je l'ai trouvé belle avec son air sérieux et ses lunettes, différente aussi sans même savoir expliquer en quoi. A plusieurs reprise au hasard de nos rencontres nous avons échangé des regards appuyés très appuyés même, que je me disais : elle me fait de l'effet cette fille et les autres (qui on s'en fout) me disait Ben mon gars tu lui fais de l'effet à cette gonzesse ! faut que tu lui mettes un coup de bite !! ( vous comprenez mieux pourquoi on s'en fout?)
    bon toujours est il qu'un jour elle m'a donné son numéro de téléphone comme ça au culot, et on s'est vu deux trois fois avant cette scène la, la scène de fin.
    Alors déjà mettons les choses au clair:  OUI une fille que je ne connais pas est venue me donner son numéro de téléphone. J'insiste c'est la chose de positif dans cette histoire à mon sujet.
    Donc on se voit tout simplement : café, discutions, constat : le courant passe. (Ah c'est vrai il passait déjà avant) confirmation elle me plait. Bien sur j'ai profité du fait qu'elle se lève pour aller aux toilettes pour mater ses fesses et du fait qu'elle retire son pull pour voir ... pour voir si elle était souple (et oui elle est souple). Je pense que tout les mecs font ça, enfin, je suppose.
    Donc cette fois la, je voulais lui expliquer pourquoi je l'invitais pas à voir un film, boire un verre, à Venise, au cinéma, la main sur le genou, les yeux dans les yeux, la bouche pâteuse du premier baiser, le premier déshabillage - Oh mon dieu, le meilleur moment de la vie d'un couple - et manque de pot (et manque de peau, en fin de compte) elle me coupe l'herbe sous l' pied et je me retrouve en porte à faux à lui expliquer pourquoi mais après un qu'est ce que tu fais la avec moi et bien assurément c'est moins convainquant ,
    un peu sable mouvant comme sensation plus tu t'expliques plus tu t'enfonces. et moins forcement tu as de chance de t'enfoncer en elle ... mais moi je t'ai pas demandé grand chose, c'est toi qui ma donné ton téléphone non ? ...
    et c'est la qu'elle m'a eu - planté - cloué sur place - un coup de boule balayette verbal, un coup bas rhétorique (on avait dit pas les couilles !)
    Mlle M me dit :
    le regard n'est pas innocent
    Alors qu'est ce que vous voulez que je réponde à ça moi hein ?
    Surtout qu'avant elle me disait juste bien sur on ne se reverra plus .... Et moi désespérant ...et l'amitié entre homme et femme ? ... et elle (pas conne faut il le rappeler ?) et si je tombe amoureuse moi comment je fais ? ... pour la convaincre il fallait que je sois un tantinet ( ) moi même convaincu.
    quoique, c'est bien comme ça que je suis resté après son au revoir et bonne continuation
    Con et Vaincu.
    un de plus...


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  • Mlle V m'esquive,
    d'un revers de la main, elle m'ecarte de son champs de vie.
    A une question précise voire indiscrete, elle va me repondre qu'elle est débordée.
    non pas dans le genre : "je suis trop occupée pour te repondre "
    mais plutot :
    - hein ? tu as dis quelque chose ? non ? ah bon j'ai cru ....

    Vous ne me plaisez pas assez pour que je perde patience Mlle V.


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