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  • Ce soir, je me fais vomir. Je feins l'amour avec aissance. Je suis un vrai salop. Je le redis autant de fois que c'est vrai.
    Pendant ce temps là ma vraie vie dort d'un sommeil tranquille. Je devrais bien évidemment comprendre que l'autre n'est pas une vie pour moi. Que je suis ici pour autre chose.
    Je vais finir dans une église si ça continu ou dans un bordel. J'ai dit deux fois dans la meme journée qu'avoir été un mec bien ne m'a pas rendu heureux pour autant.
    Il est évident qu'être un salop-menteur n'est pas mieux mais pas encore pire. J'ai encore perdu des plumes. A ce rythme je ne volerais plus longtemps.
    L'autre soir je me suis retrouvé dans un placard pour ne pas croiser un mari qui n'a pas eu le temps d'être cocu. Mlle A est de retour dans ma vie. Et je me rends compte que mon passé était plus joli en souvenirs. Je gache tout. J'abime meme ce qu'il y a de bien.
    J'approche de la fin. Je vais devenir meilleur. ca ne peut plus durer.

    bla bla bla ....


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  • Tu veux que je vienne à Reims pour y mourir. Quelle idée curieuse, non ? 


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  • Mon coeur est pleins de boue. mon visage est devenu beau avec les années, avec les rires et les blessures. je fais toujours des fautes idiotes car je suis aussi sot qu'en CE2. je vendrais bien mon âme au diable pour plus d'humanité mais je lui avais déjà vendu pour l'amour d'une inconnue qui m'a laissé pantois devant le Auchan de Gallieni.
    Je suis seul au monde parmi les gens qui m'aiment. Si j'avais plus le goût de la victoire, je serais sans doute moins amer. Miséricorde pour celui qui ne sait pas vivre. 
    Je suis fatigué d'avoir encore envie.

    Celui qui partage et qui trace les lignes de la mains a oublié d'ôter en moi la faculté de voir les choses en noir et gris. J'aurais voulu être Picasso et montrer le monde à travers mes yeux, couché sur un tissu en lin. Qu'aurait il fait de tout cet art, s'il avait été moi ? Qu'aurais je fait de toute cette merde si j'avais été lui ?

     


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  • Je prends une drôle de route, inédite, depuis peu. Un chemin sombre et mal fréquenté. C'est un chemin difficile comme peut l'être l'autre. Il faut supporter le regard des autres qui jugent, là aussi, en plus de sa propre culpabilité. Il faut s'alléger de sa conscience qui ralentie la marche. Je voyage dans le pays du mensonge.
    Hier, à Casablanca le long de l'océan atlantique à une heure du matin, ses doigts mélangés aux miens, on a prit ce chemin ensemble. J'avais mal aux tripes tellement j'étais loin, tellement j'étais perdu, tellement j'étais en vie...   
    Jamais, je n'ai été si proche de cette vérité là, l'autre. Le mal est une alternative rentable. Je vis pour rien depuis toujours. Aujourd'hui, je voyage dans cette autre vie. Je triche. je mens. je tue l'ange. je tue l'enfant. je change de chemin. Je tue l'ange.


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